Nous quittons donc Cuzco pour un trek de quatre jours dans le Lares avec un superbe finish au Machu Picchu. Nous partons avec Leni, notre guide, le cuisinier Fabien et Enrique, le muletier. D'ailleurs le muletier a été trouvé dans un petit village traversé, sur la route en voiture pour notre point de départ. Une petite négociation entre le guide et quelques hommes du village qui espèrent partir en tour, et nous nous retrouvons avec Enrique et ses 2 mûles. En chemin, nous nous arrêtons dans le petit marché local de Calca, où nous nous ravitaillons en fruits et pain pour les enfants des villages que nous allons traverser, mais aussi en miel et coca pour nous! Après trois heures de route nous arrivons finalement aux sources thermales de Lares d'où débute notre trek.
Pour la première journée, nous ne marchons que quatre heures à travers de superbes paysages très vert, sur un petit chemin qui serpentent entre des montagnes verdoyantes. Nous commençons à croiser nos premiers villages où de nombreux enfants nous suivent et viennent jouer avec nous. Toutefois ces villages ne sont pas encore très reculés, nous gardons donc pas mal de nos fruits pour les autres enfants des prochains villages. Par contre nous devons déjà combattre toutes sortes d'insectes car la vallée est relativement humide, c'est Pascal qui est content! Nous croisons un petit enfant avec un beau chapeau traditionnel, qui décide de nous suivre avec son chien. Il est plutôt marrant et répond timidement mais avec plaisir à nos questions. Lorsque nous arrivons à notre premier camp, dans le petit village super mignon de Huacahuasi où tous les habitants sont en tenue traditionnelle, nous sommes vraiment heureux. Nous campons dans le jardin d'une grande famille dont le patriarche est tout de même un peu gâteux mais sympa... De nombreux enfants nous suivent dans les moindres de nos mouvements! Un super campement, dans ce hameau très rustique, au pied des montagnes où coule un ruisseau. En plus nous sommes les seuls touristes a des kilomètres à la ronde et c'est tant mieux! Nous avons une tente assez grande et en bon état. En plus nous avons une grande tente pour les repas, qui d'ailleurs sont bien bons et variés.
Le lendemain matin c'est Fabien qui nous réveille très tôt avec un thé à la coca amené dans la tente. Il est d'ailleurs le bien venu car la nuit a été très froide. Après un bon petit déj, nous nous promenons dans le village, où nous découvrons plusieurs femmes en train de tisser. Du coup, après une petite négociation, nous achetons de beaux tissus et une poupée en tissu. C'est tout de même plus sympa de les acheter là que dans des magasins pour touristes à Cuzco... Par contre, ce n'est pas évident de parler avec les plus anciens car leur langue est le Quechua, la langue ancienne qui descend des Incas. C'est donc avec l'aide des jeunes que nous pouvons communiquer plus facilement. Sinon Leni parle aussi couramment le Quechua et nous sert d'interprète.
Après avoir dit au revoir aux familles et aux enfants qui ont partagé notre soirée et matinée dans ce village, nous donnons quelques fruits, dont des bananes aux enfants. Nous sommes vraiment surpris de voir qu'ils les sucent avec la peau! Bon faut dire que les bananes ici ils n'en voient pas souvent; ils ne font pousser que des patates et du maïs!
Nous débutons ce qui sera la plus grosse journée du trek. Les paysages sont de plus en plus beaux et sauvages. C'est un vrai régal. Nous traversons des montagnes où de nombreuses cascades jaillissent de leurs sommets, la rivière continue sa route et les plaines verdoyantes et forêts se succèdent. Nous ne voyons plus aucun village ni habitation isolée. Pourtant nous avons encore quelques fruits à donner! Au milieu de nulle part, Leni voit une cahute au loin. Il siffle et, tout à coup, descend une petite vieille toute flétrie, en courant! Elle nous étale trois tissus qu'elle a confectionné elle même. L'un d'entre eux est super beau et très bien fait. On décide de lui prendre, ce qui lui fait énormément plaisir. On lui donne aussi quelques-uns de nos fruits.
Nous effectuons une dure montée de quatre heures pour arriver jusqu'à la pass à 4 600m. Le point de vue sur la vallée et la grande lagune bleue Ispaycocha en contrebas de la pass est superbe. C'est là que se tient la déesse de pierre, ornée de son chapeau traditionnel. Il s'agit d'une vieille légende quechua, dont nous avons un peu oublié toute l'histoire... Des viscachas, lapins à grandes moustaches, courent et sautent entre les rochers avec une agilité assez impressionnante. On récupère doucement notre souffle en profitant de la vue panoramique. Nous découvrons heureux que nous sommes vraiment seuls au monde avec notre équipe! C'est cool.
Le cuisinier et le muletier nous ont devancés pour préparer un petit campement pour prendre le repas au bord de la lagune avec vue sur le beau glacier Veronica qui nous rappelle que nous sommes bien haut dans ces montagnes péruviennes. Le décor est spectaculaire, même sous une petite pluie qui ne durera que le temps du déjeuner... En fait, nous aurons pas mal de chance avec la pluie durant ce trek!
C'est reparti pour la marche. Au bout d'une heure et demi, nous arrivons à une nouvelle petite lagune où nous croisons des petits troupeaux de moutons et alpagas... Et d'un coup nous apercevons une jeune fille courant tranquillement et remontant la montagne vers nous! C'est sans doute la petite bergère, la« pastorcita ». Finalement nous ne sommes pas si seuls au monde, et c'est tant mieux car ces rencontres sont toujours surprenantes et pleines d'émotions.
Leni a amené avec lui du fil de pèche et un hameçon. A la vue d'un beau torrent nous décidons de trouver un beau bambou pour monter une canne. Leni est super motivé pour choper des truites pour le diner. Enfin on va vite comprendre qu'il veut surtout pêcher tout seul. Dès qu'il passe la canne à Pascal, il la lui récupère au bout de trois minutes! Après plusieurs tentatives infructueuses, on commence à en avoir un peu marre de le regarder se démener. On décide donc de continuer jusqu'au campement sans lui. On lui dit bien d'en attraper plusieurs pour ce soir...
L'arrivée au camp est superbe. On traverse des marécages très verts, entourant des lagunes. C'est juste difficile de trouver les passages encore secs. Une fois aux tentes nous découvrons un endroit idyllique, caché derrière un gros rocher et abrité par la forêt. La vue est superbe sur la vallée en contrebas et les montagnes environnantes. Un peu plus tard, Leni arrive avec une seule et malheureuse petite truite! Du coup il repart direct avec notre cuistot, qui semble s'y connaître bien mieux. D'ailleurs ils reviendront avec une bonne dizaine de truites, assez pour se faire un belle grillade! Excellent! Enrique s'attèle à nous préparer un énorme feu pour faire griller les belles truites. Nous dégustons un très bon repas, à la belle étoile, près de notre feu. C'est un de nos plus beaux repas de tout le voyage, un moment magique et inoubliable.
Par contre, malgré l'endroit idyllique, la nuit sera un peu plus difficile car il fait super froid, environ moins cinq degrés dans la tente. En plus, quelques courbatures à cause de la longue marche de la veille...
Un nouveau réveil avec un thé à la coca, à l'aube sous la tente. Tant mieux on n'arrivait plus à dormir et on est motivé pour repartir. Nous entamons notre longue descente dans la vallée du Lares où petit à petit la végétation devient de plus en plus touffue. Il y a des colibris, des palomas, des ananas et même des orchidées de partout... Nous marchons sur un chemin caillouteux le long de la rivière et au milieu de cette grosse végétation, sous un grand ciel bleu. Il faut dire que pour la période nous avons eu un temps incroyable! Mais c'est aussi que la météo sur le trek de Lares est beaucoup plus clémente et moins humide que sur l'Inca Trail, qui chemine en pleine forêt. D'ailleurs nous sommes vraiment heureux d'avoir choisi ce trek et non pas l'Inca Trail, qui est très touristique et beaucoup moins varié que le notre...
Nous arrivons enfin au village de Palacancha où Fabien et Enrique nous ont préparé une bonne table dans une famille du village, avec un bon repas! Après avoir bien mangé et nous être reposés, il est tant de dire au revoir au cuisinier et au muletier. Nous continuons la route avec Leni jusqu'à Ollantaytambo, cet ancien village Inca, dominé par une citadelle dans la montagne, est vraiment très joli. De nombreuses petites ruelles en pierre forment un labyrinthe, les maisons sont typiques avec à l'intérieur des centaines de cochons d'Inde, un met apprécié des péruviens! On se demande vraiment pourquoi c'est si cher à Cuzco!!!
En fin de journée nous prenons le train pour Aguas Calientes, la célèbre ville touristique, point de départ pour le Machu Picchu. Nous dînons tous les trois dans un petit restaurant et avons même droit à une vraie chambre avec douche. C'est là que Leni arrive à nous convaincre de ne pas monter jusqu'au Machu Picchu à pieds, mais en bus. C'est pas vraiment notre trip de finir ce trek en payant un bus, mais il nous affirme que les trois heures de marche sont vraiment sans intérêt. En fait on emprunte la même route que le bus, à travers une forêt très humide... Du coup on opte pour le bus, histoire de garder des forces pour la citadelle en elle-même. Ce qui nous motivait aussi à monter à pieds, c'est que nous voulions gravir le Huayna Picchu (« jeune montagne »), qui surplombe le site du Machu Picchu (« vieille montagne »). Pour cela il faut être parmi les 400 premiers à arriver sur le site pour avoir un tampon sur le ticket d'entrée. Mais bon, Leni nous confirme que même en prenant le bus il pourra nous avoir ce tampon, du coup on verra bien... nous lui faisons confiance.
Un réveil bien tôt vers quatre heures, pour prendre le premier bus. Bon apparemment nous ne sommes pas les seuls et nous ne prendrons que le 10e bus! Sur la route, le temps est vraiment pourri, la brume est impressionnante, on ne voit pas à deux mètres. On commence vraiment à stresser, et on craint d'avoir fait tout ça pour ne rien voir de la citadelle. En plus le site est connu pour être très souvent dans la brume. Une fois arrivés à la porte, nous devons faire la queue pour au moins deux heures, sous une pluie battante, c'est vraiment la misère! Là nous sommes vraiment dégoutés et déprimés, surtout quand on entend tous les guides dire que cela risque d'être comme ça pour toute la journée... Nous passons finalement la gate, sans avoir eu le tampon, c'est la totale. Mais Leni nous dit qu'il trouvera une solution pour le Huayna Picchu. Dans le site, le Machu Picchu est totalement sous la brume, c'est le village dans les nuages, on ne voit rien! Leni commence son speech sur l'histoire du Machu Picchu, mais nous ne l'écoutons qu'à moitié. Nos yeux restent fixés sur ce gros nuage où devrait être le magnifique Machu Picchu. Leni, lui, est toujours optimiste et nous assure que l'on verra quelque chose mais plus tard. Du coup il nous emmène plus loin voir le « Puente del Inca », pont de l'Inca. Nous empruntons un chemin étroit et glissant où la vue est plus dégagée. On aperçoit finalement le pont de l'Inca, un passage minuscule créé à flancs de montagne, c'est très impressionnant et super flippant de se dire qu'ils empruntaient ce chemin. Ils n'avaient pas le vertige eux en tout cas. On aperçoit encore l'ancien chemin qui longe la montagne avec des à pics de plusieurs centaines de mètres.
Nous retournons vers le site du Machu Picchu et, au travers des nuages, nous commençons à découvrir des petits bouts de la cité. Ce n'est pas encore grand chose mais nous retrouvons le moral et la motivation. D'ailleurs, au moment où quelques nuages s'écartent, des cris de joie retentissent dans tous les sens. Petit à petit ça se découvre de plus en plus. Le soleil commence même à pointer le bout de son nez... C'est génial et sans doute encore mieux comme cela car nous étions vraiment déçus en arrivant mais tellement heureux maintenant de pouvoir découvrir le spectacle magique de cette superbe cité. Nous parcourons avec Leni l'ensemble du site dont il connait tous les coins et recoins avec l'histoire. On passe par des lieux sacrés comme la Puerta del sol, la Patchamama, de nombreux temples et points d'observation astronomique. On y découvre également beaucoup d'habitations en pierre construites avec une précision plus ou moins parfaite, vraisemblablement selon l'importance des habitants. Elles sont impressionnantes car la taille et l'assemblage des pierres sont parfaits et tellement précis. Rien n'a bougé depuis leur construction.
En fait le Machu Picchu n'est pas si vieux car il date du 15e siècle, sa redécouverte date de 1915, lorsqu'un chercheur anglais, guidé par un fermier péruvien, l'a trouvé par hasard, caché dans la jungle. Quelle joie et surprise pour cet aventurier! Bon pour nous c'est un peu moins l'aventure, mais c'est quand même top!
La visite est superbe, Leni prend vraiment son temps, contrairement aux autres guides qui font le tour au pas de charge. Toutefois, nous lui rappelons que nous voulons gravir le Huayna Picchu... Du coup il nous conduit à un gars qu'il connait et qui travaille visiblement sur le site. Ils discutent un moment en Quechua. Il revient et nous demande de donner au gars quelques fruits (il sait qu'on ne donne jamais d'argent!). Le gars nous emmène ensuite, par des chemins cachés, à une sorte de belvédère avec vue sur le centre du site. De là il se met à plusieurs mètres de nous et chuchote quelques mots à Leni, toujours en Quechua, sans même le regarder. Puis il s'en va. On commence à s'inquiéter et à nous rendre compte que l'affaire sera moins facile que prévue. Leni se tourne vers nous et nous explique discrètement qu'il y a un sentier « secret » qui rejoint le chemin classique du Huayna Picchu. Cela permet d'éviter le checkpoint et de monter sans le fameux tampon. Le stratagème est simple, nous devons nous poser tranquillement au milieu de la pelouse. Il faut surtout bien repérer les gardes et lorsque ceux-ci ne nous regardent pas nous devons marcher rapidement au fond de la cour. Là, cachés par la végétation, nous sommes censés trouver une échelle, puis une cahute, enfin un chemin qui passe derrière cette cabane pour rejoindre le chemin principal par on ne sait quel miracle!! Rien que ça!! Leni s'en va et nous précise bien que si on est pris par les gardes, surtout on ne le connaît pas. En plus il ne doit rien nous arriver là haut car nous ne sommes pas censés y être. Voilà qui rassure!
Nous voilà livrés à nous même, et nous faisons ce qu'il nous a dit... nous nous faufilons et cherchons la fameuse échelle, mais il y a carrément un portail, nous hésitons tournons un peu en rond... puis tout à coup Mélodie se précipite sur l'échelle, la grimpe, passe la barrière et dit à Pascal « Allez, on y va! »...c'est parti, nous tombons rapidement sur la cabane, et Pascal trouve le chemin (enfin un endroit où les arbres sont moins touffus quoi), nous marchons avec la peur de nous perdre dans cette forêt et tout à coup on aperçoit le chemin principal et on le rejoint ni vu ni connu! Nous voilà sur le sentier officiel de la montée au Huayna Picchu. L'ascension est difficile et glissante, on doit s'aider de câbles pour monter. Il est dur de croiser les gens qui redescendent, c'est un vrai challenge! Un couple de français sur la descente nous motive avec un « courage, vous y êtes presque, plus qu'une vingtaine de minutes... ». Arrivés là haut, c'est le bonheur car la vue sur toutes les montagnes avoisinantes et surtout sur la citadelle du Machu Picchu est exceptionnelle! Nous sortons le pique-nique que nous nous étions préparés et profitons du moment. Nous sommes surexcités par le côté « interdit » et le fait que notre ascension soit unique...
Après un super moment passé là haut, nous redescendons rapidement pour éviter de nous faire repérer par les gardes. Mais au moment de quitter le sentier principal pour reprendre notre chemin illégal, on entend des coups de sifflet et des cris derrière nous! Merde alors, plus moyen de courir, nous nous arrêtons et prétendons une pause pipi dans les bushes... Ensuite nous suivons les gardiens qui nous mènent directement à la gate de contrôle du Huayna Picchu. Là ils nous tendent un grand cahier avec les noms et coordonnées des personnes autorisées à monter et nous demandent juste de signer à notre nom. Comme nous ne voulions pas signer sur le nom d'autres touristes, nous improvisons et nous faisons un peu passer pour des « touristes naïfs, heureux et neuneus »... On leur dit que nous ne sommes pas sur le registre, il demande alors à voir nos billets et remarquent l'absence du tampon d'autorisation... Là ils nous demandent direct si nous sommes passés par le chemin principal ou par le chemin « derrière la forêt », et nous répondons avec un espagnol délibérément médiocre « ben, par l'autre chemin derrière! Pourquoi, on n'avait pas le droit??? Quelqu'un nous a dit qu'on pouvait aller par là, qu'il y avait de jolies choses à voir... ». Bref, les deux gars dépités se regardent, et nous disent de partir avec un geste de la main qui en dit long... Nous voilà revenus dans le Machu Picchu, plutôt contents de nous et surtout heureux d'avoir pu monter et pique-niquer avec cette vue imprenable. Bon ok on a grugé et ce n 'est pas bien, mais ça valait tellement le coup!! Et on a volé personne, puisque l'entrée est gratuite, il suffit d'avoir le droit de rentrer ou alors de trouver un moyen de rentrer...
Nous continuons à nous balader et remarquons que le site se vide rapidement, car à partir de 14h tous les groupes s'en vont.
Après 15h30, il fait super beau, le ciel est bleu et bien dégagé et il n'y a plus personne sur le site. C'est génial, nous nous posons pendant plus d'une heure sur les hauteurs et prenons encore quelques clichés entourés de lamas qui broutent ici tranquillement. Nous avons passé pas loin de 10h dans le Machu Picchu et encore une fois nous avons eu une chance de dingue. Le temps tellement pourri le matin a laissé place au soleil, nous avons réussi (non sans mal et montée d'adrénaline) à gravir le Huayna Picchu, et nous avons un train tard ce qui nous permet de passer du temps quasi seuls sur le site! Nous quittons le site à sa fermeture et nous rendons à la gare pour prendre un train puis une navette pour Cuzco. Bon ce trajet a été encore épique, surtout pour retrouver le chauffeur de la navette une fois arrivés à notre gare finale: un monde de folie, il fait nuit et surtout il pleut des cordes! Mais bon on l'a trouvé.
Nous sommes les plus heureux, le Machu Picchu est un site magnifique et encore différent de tout ce que nous avons pu découvrir tout au long de notre voyage. Mais nous sommes aussi épuisés, nous avons du mal à récupérer, c'est sûr après un an de tour du monde, la récupération est plus dure. Nous décidons donc de ne pas courir pour les derniers jours et ne descendons pas dans le sud du Pérou vers le Canyon de Colca et Nazca...(que nous gardons pour un prochain voyage!). C'est donc avec du repos à Cuzco que nous terminons cette année de Tour du monde...
Pour la petite histoire, Alexia et David qui sont arrivés une semaine après nous à Cuzco n'ont pas pu monter au Machu Picchu, car une tempête impressionnante à bloquer des centaines de touristes sur le site et sur Cuzco, et ce pendant plus de 3 mois!! Quand on vous dit qu'il se passe toujours quelque chose après notre passage dans un endroit!
Toutes les photos du Machu Picchu ICI