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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 14:33

Le retour des chutes Victoria pour entrer au Botswana, se passe beaucoup plus facilement que l’entrée au Zimbabwe. Nous avions déjà payé les taxes locales et en avons les preuves, du coup les douaniers nous laissent passer tranquillement (comme quoi ils ne sont pas tous corrompus !). Le petit truc marrant c’est que l’on reconnaît un gars, qui le matin même était habillé en civil et prétendait devoir lui aussi payer la fameuse taxe véhicule commercial… Et cet après-midi il est, bizarrement, habillé en douanier et tamponne des passeports, on s’en doutait bien !

Maintenant direction Maun, qui se situe tout près du parc Moremi, au cœur du delta de l’Okavango. Pour nous y rendre nous décidons de traverser le parc national Chobe. Un superbe parc en pleine forêt où nous découvrirons beaucoup d’animaux tout au long du chemin dont nos premiers Hippotragues, antilopes à la robe noire et au ventre blanc, avec de superbes cornes arrondies et plein de grands marabouts. En route nous dormons dans un petit camping qui ressemble plus à un repère de vieux blancs trappeurs qu’autre chose. On se sent vraiment étrangers ici, mais ils sont plutôt sympas avec nous, rustres mais sympas. Ce qui nous frappe aussi c’est de traverser de petites villes et d’y croiser des troupeaux d’éléphants et des phacochères. C’est dingue, les pachydermes se baladent en plein milieu des routes tranquillement. Il y en a qui tournent autour des maisons ou des échoppes en ville. On a même vu des phacochères dans les petits magasins, c’est comme des chiens sauvages. Personne ne fait trop attention à eux, mais nous on hallucine un peu. En plus ça devient dangereux de rouler car à chaque virage on peut se retrouver nez à nez avec des éléphants. On ne vous parle pas en plus de tous les babouins…

 

Arrivés à Maun, nous faisons quelques courses avant de nous rendre dans le parc. Ici ce n’est pas comme au Kruger où l’on peut quand même trouver des petits magasins à l’intérieur du parc. Le Botswana est beaucoup plus sauvage que l’Afrique du Sud. Une fois le frigo rempli nous partons en direction du Moremi. A mi-chemin nous tombons sur un barrage, merde alors ils aiment bien les postes barrière ici. Et rebelote on nous fait laver nos chaussures sur une serpillière pourrie, puis passer la voiture dans le bassin d’eau noire pour nettoyer les pneus. Ensuite, et ça ce n’était pas du tout prévu, ils nous demandent de regarder dans le frigo ! Ah non ça recommence alors que cette fois-ci ce n’est pas un passage de frontières. Par contre le gars est plutôt sympa et honnête. Il nous explique bien que c’est pour éviter de transporter des bactéries dans les viandes afin de protéger le parc et les animaux. Là on est d’accord. En plus il nous autorise à cuire notre viande sur place pour pouvoir la garder. Du coup on sort tout le matos et on fait notre popote devant la barrière. La viande cuite, on remballe tout et c’est reparti pour l’entrée du parc. Là encore rien n’est vraiment indiqué, il faut plus deviner le chemin qu’autre chose. On arrive finalement à l’entrée du parc après une piste bien chaotique et défoncée. On commence déjà à voir pas mal d’animaux aux abords du parc, normal puisqu’on en voit déjà en pleine ville… On remarque aussi que tous les villages sont entourés d’une haute clôture en bois pour les protéger des animaux sauvages. Côtoyer ces animaux est leur quotidien et malheureusement pas toujours dans de bonnes circonstances.

Une fois à l’entrée du parc, les galères continuent…décidément rien n’est simple ici ! Les gardes nous demandent notre réservation pour le camping ainsi que notre ticket d’entrée. On est sur le cul car on ne peut pas payer l’entrée directement aux gardes. Depuis quelques mois, ils ne sont plus habilités à recevoir de l’argent, sans doute à cause d’arnaques passées. On essaie tout de même de leur proposer directement de l’argent pour qu’ils nous laissent rentrer, mais rien à faire. En plus ils nous disent que sans réservation pour le camping, impossible de rentrer. C’est vraiment bizarre car ils n’essaient pas du tout de nous aider lorsqu’on leur demande comment réserver une place. Au début ils ne veulent pas nous dire qui appeler, on insiste pourtant lourdement, mais rien n’y fait. Au bout d’un moment ils finissent par nous lâcher un numéro en nous disant que de toutes façons c’est déjà fermé! Du coup on n’a plus le choix, il nous faut retourner à Maun, c’est vraiment pénible car on a presque deux heures de route. Et c’est là qu’on comprend pourquoi le chef des gardes ne voulaient pas nous aider, car lorsque nous décidons de retourner en ville il nous demande tout gentiment si on ne peut pas le prendre avec nous ! Il est mignon… on ne sait pas comment il est rentré mais en tous cas pas avec nous !

Sur le chemin du retour, nous sommes vraiment déprimés par cet échec, en plus cela nous fait perdre pas mal de temps et la route pourrie nous a bien fatigué. Maintenant il nous faut trouver où dormir. Avant d’arriver à Maun, on tente un beau ressort qui propose des emplacements de camping. Arrivés à la réception, tout est désert et tout est noir à cause d’une panne de courant. Là, une femme vient à notre rencontre et, à notre grande surprise, elle nous propose un super bungalow au bord de la rivière, pour le prix du camping ! On est tellement surpris au début que l’on ose à peine dire oui en se demandant où est le piège. Puis elle nous explique qu’à cause de la panne de courant cela serait mieux pour nous d’être dans le bungalow et que l’hôtel est vide donc elle a largement la place. Excellent, on accepte son offre avec grand plaisir ! Un super bungalow avec un vrai lit et une super douche. Et le top c’est lorsque l’électricité revient après à peine une heure après. On se fait un super repas aux chandelles et on passe une bonne nuit. Notre déception à l’entrée du parc est déjà oubliée.

 

Dès l’ouverture nous nous rendons à Maun au bureau de réservations pour le Moremi. Nous avons eu beaucoup de mal pour le trouver. Il n’est pas indiqué et presque personne ne savait nous expliquer comment y aller. Là nous demandons nos entrées pour le parc. Le gars nous dit que les campings publics sont complets et qu’il ne peut nous donner d’entrée sans réservation de camping. C’est l’expédition rien que pour rentrer dans un parc. Heureusement on arrive à trouver une agence qui dirige un camping privé. Génial ils ont encore un emplacement pour deux nuits, on saute dessus sans hésiter. En plus le prix n’est pas du tout élevé, contrairement à ce qu’il se dit sur l’Okavango. Des touristes arrivent juste après nous et là on comprend notre chance lorsque la femme leur dit qu’il n’y a plus aucune place dans le Parc… Une fois le camping réservé on arrive, enfin, à obtenir nos entrées pour le parc… ouf !

Nous voilà dans le Moremi, il faut vraiment le mériter ce parc. Fort heureusement nous avions acheté en ville une carte du parc, car on ne nous donne rien à l’entrée. Le delta de l’Okavango est très réputé pour ses animaux sauvages, mais aussi pour ses grandes inondations. En fait l’Okavango est l’un des rares fleuves au monde qui se jette directement dans les terres. On demande aux gardes quels sont les endroits encore sous les eaux. Ils nous indiquent certains coins à éviter absolument, mais pour le reste du parc ils nous disent tout simplement « essayez, si ça passe c’est bien, sinon il faut faire demi-tour », mouais… Ils ne se mouillent pas trop ici, en gros vous vous démerdez seul! On comprendra très vite qu’ici c’est la devise, vous êtes livrés à vous mêmes donc « démerdez-vous »!

Après avoir fait plusieurs parcs en Afrique du Sud et en Namibie, nous commençons à avoir l’habitude des réserves animalières. Toutefois, le Moremi n’a rien à voir avec les autres parcs. Ici c’est l’aventure, tout est plus difficile, sauvage et dangereux. Rien n’est indiqué, les quelques panneaux que nous avons vus sont soit effacés, soit au sol car arrachés par les éléphants. Les pistes sont complètement défoncées, totalement ensablées, ou encore pire il y a devant nous d’énormes piscines que nous devons traverser sans même en connaître la profondeur. C’est vraiment dur et flippant de naviguer dans ce parc. On essaie de se repérer petit à petit mais ce n’est vraiment pas évident. On s’ensable à plusieurs reprises, on se perd souvent, on est obligé de faire demi-tour lorsque l’on se retrouve, tout à coup au bout de la piste, en face d’un lac… il y a des zones encore sous les eaux. Comme disaient les gardes, vous essayez et si cela ne passe pas vous faites marche arrière… Mais il y a des moments où on ne peut plus faire marche arrière car on sait que l’on doit passer par là car c’est le bon chemin. On se retrouve en face de ce qui est indiqué sur la carte comme étant un simple pont, mouais en s’approchant on comprend mieux pourquoi on ne le voyait pas au loin. Le pont est en fait un amas de troncs d’arbre, en plus en moins bon état, et plus ou moins alignés. A la fin du pont, c’est un passage complètement inondé, et c’est super stressant de passer par là. Une fois que l’on est sur le pont il ne faut surtout pas s’arrêter, c’est le cap de non retour. Et vraiment on a bien flippé, à chaque mètre gagné on a l’impression que tout va lâcher, que la voiture va se renverser, ça remue dans tous les sens, ça craque, l’eau monte, bref c’est la folie ! Le pont franchi, ce n’est pas encore fini car on se retrouve maintenant nez à nez avec une énorme piscine et hors de question de repasser par le pont. On a beau descendre du 4x4 pour essayer de sonder un peu le fond avec des bâtons, c’est tellement grand que l’on ne peut pas tout faire. En plus il y a toujours la crainte des fauves, on est tout même dans une réserve. Sauf qu’ici, rappelons-le, il n’y a pas de règle, si ce n’est cette fameuse règle du « démerde toi tout seul ». D’ailleurs on ne croise quasiment personne ici, ça fait bizarre. Et ce qui devait arriver arriva, on s’enlise complètement dans la vase. Et là impossible de bouger, on essaie de bouger par à-coups en avant ou en arrière, mais rien n’y fait, on s’enfonce de plus en plus. L’eau est déjà au niveau bas des portières, merde alors on est vraiment mal ! On ne sait plus du tout quoi faire, impossible de se sortir avec les pelles cette fois-ci, c’est trop profond et on est sous l’eau. Il n’y a personne qui passe dans ce coin et on pense toujours aux lions. Tout à coup on aperçoit au loin une jeep de rangers. On se met à klaxonner et à siffler à fond pour attirer leur attention. Heureusement ils nous entendent. On fixe donc notre 4x4 à leur jeep, qui nous sort de la vase grâce à son treuil, ouf sauvé ! Le ranger nous explique comment passer dans ce type de piscine, mais le problème c’est que chaque piscine est différente, eux les connaissent toutes. On le suit et en effet ça passe, difficilement, mais ça passe. Il faut dire aussi que notre 4x4 n’est en fait pas suffisamment efficace pour ce type de terrain. C’est un bon véhicule mais pour ce type de pistes il faut un engin beaucoup plus puissant et léger.

 

C’est après ces fortes émotions que nous allons vivre l’un des plus beaux moments de notre voyage. Nous tombons sur une horde de douze lions en train de dévorer un énorme buffle, certainement chassé le matin même. Waouh, c’est impressionnant, on est comme tout excités. On a beau avoir déjà vu de nombreux lions, mais là en voir autant tout près de nous c’est unique. En plus ici, comme vous l’avez compris, il n’y a pas de piste bien définie, du coup on peut vraiment s’approcher tout près, ce qui d’ailleurs ne semble pas du tout les déranger. C’est carrément un spectacle magique. L’odeur des fauves est très forte, on sent aussi la carcasse du buffle. C'est marrant, tous les arbres aux alentours sont plein de vautours, attirés par l'odeur du sang. Au début nous n’avions pas vu que la horde était si nombreuse, il y en avait peut être quatre ou cinq. Mais petit à petit on en découvre d’autres qui sortent des bushes ou des hautes herbes. Certains sont couchés un peu plus loin. Nous passons un long moment à les observer en train de festoyer, ils mangent férocement et se montrent les crocs régulièrement. Les rugissements d’intimidation sont impressionnants.

Comme l’heure avançant on demande aux passagers d’un 4x4 à côté de nous s’ils dorment au camp et à quelle heure on doit y être. Bon en gros c’est quand on veut selon eux, mais par sécurité il vaut mieux y être avant la nuit noire. C’est un couple de sud-africains super sympa et apparemment des habitués de la conduite 4x4. Du coup on fait la route avec eux jusqu’au campement. Le mec est très sympa et à chaque passage délicat donne des conseils à Pascal pour bien passer, soit dans l’eau soit dans les trous. On doit d’ailleurs prendre un nouveau pont encore plus difficile que le précédent. Ca passe sans trop de problème cette fois-ci, on commence à y prendre goût et à devenir bon ! Les Sud-Af sont vraiment cools, ils nous montrent notre emplacement et nous aident à nous installer au mieux, comme ne pas nous mettre sous les arbres à cause des babouins. Ici, même le camping c’est l’aventure. C’est hallucinant, il n’y a aucune grille pour empêcher les animaux sauvages d’approcher. Même pour aller aux toilettes il est fortement conseillé d’utiliser la voiture, alors qu’il n’y a que 30 mètres à parcourir. Il est arrivé que des personnes, surtout des enfants, aient été dévorées par des hyènes ou léopards en allant aux toilettes… Il est plutôt fréquent que des éléphants, hyènes, voire même léopards ou lions, viennent dans le campement pour chercher de la nourriture. Du coup dès que la nuit tombe il faut surtout faire un grand feu et le maintenir jusqu’à ce que l’on aille dans la tente, sur le toit du 4x4. C’est pourquoi on avait récupéré plein de bois mort le long de la route.

Du coup on se fait un super feu (notre plus grand feu !), qui nous sert pour les grillades et pour éloigner les animaux sauvages. Petit à petit on commence à entendre au loin le cri des hyènes. En plus, les emplacements ici sont immenses, ce qui fait que les autres véhicules sont bien loin. De temps en temps on éclaire avec nos lampes torches les bushes environnants et on commence à apercevoir des yeux qui s’éclairent dans le noir, waouh ! C’est bien flippant de se dire que l’on commence à être entouré de hyènes, heureusement on a encore pas mal de bois... Une fois le repas fini on monte rapidement dans la tente, d’ailleurs on fera pipi du haut de la tente, pas question d’aller aux toilettes maintenant. Le feu tient encore un bon moment, mais lorsque nous sommes réveillés dans la nuit par du bruit, nous ouvrons doucement la tente, le feu est éteint et il y a deux hyènes qui tournent autour du 4x4 ! C’est énorme de voir ça, on est heureux d’avoir choisi un 4x4 avec tente sur le toit ! Elles ne semblent pas vraiment sentir notre présence et c’est tant mieux… Une nuit inoubliable, on n’ose à peine imaginer la présence d’un léopard qui aurait aucun mal de nous rejoindre sur le toit du véhicule…

 

Le lendemain matin, pour notre petit-déj, nous avons droit à la visite d’éléphants, qui restent tout de même à distance, c’est plutôt cool. Nous partons au nord pour tenter de pister un immense troupeau de buffles qui avait été repéré la veille. Pas de chance, nous ne les trouverons pas. La route est vraiment difficile et encore très inondée. Du coup on décide de retourner voir les lions, qui n’ont pas bougé depuis hier, repus de leur festin de la veille. L’odeur est très forte, vraiment désagréable. Il ne reste plus grand chose de la carcasse du buffle que les lions continuent à lécher ou posent simplement leurs museaux dessus. On les voit encore super bien et tellement près de nous.

On découvrira encore beaucoup d’animaux dans ce très beau et sauvage parc du delta de l’Okavango. Le dernier jour nous allons encore nous perdre et tourner en rond sans pouvoir trouver la bonne piste, encerclés par des piscines. Nous tombons sur un couple de vieux allemands, à bord d’un superbe Land Rover Defender. Eux aussi sont perdus malgré leur GPS et leurs cartes. On décide de faire route ensemble. Lui est plutôt téméraire et a surtout hyper confiance dans son monstre des pistes. C’est bien simple ils passent partout. On a d’ailleurs cru les perdre dans une piscine lorsqu’ils sont tombés dans un trou et que l’eau est passée par dessus le capot. Heureusement ils sont équipés d’une entrée d’air surélevée, et parviennent à sortir sans noyer le moteur, plutôt impressionnant. Nous avons du trouver une autre piste pour nous. Après plusieurs piscines traversées et quelques détours, nous trouvons finalement la sortie du parc.

C’est une aventure folle que nous avons vécue au cœur du mythique delta de l’Okavango, qui mérite bien sa réputation de région encore très sauvage et peu explorée. L’aventure est plutôt éprouvante, mais les rencontres inattendues que nous y avons faites avec cette horde de lions, ces éléphants, ces oiseaux somptueux en valent vraiment la peine. Une belle expérience. Toutefois la prochaine fois nous viendrons à deux 4x4 (y’a des volontaires ?) car tout seul c’est vraiment pas évident, mais aujourd’hui il n’en reste qu’un superbe souvenir, un moment magique.

Nous reprenons la route pour Windhoek en Namibie où nous devons ramener le 4x4, avant de prendre l’avion pour Cape Town. Le retour va être long et fatiguant. Comme nous nous sommes perdus dans le parc, nous allons devoir rouler une partie de la nuit avant de pouvoir nous arrêter. Nous voulions d’abord nous arrêter juste avant la frontière, mais impossible de trouver un endroit. On a bien essayé de suivre des panneaux indiquant des camps, mais on s’est retrouvé à chaque fois dans des villages paumés, un peu glauques, et on ne s’est pas du tout senti de rester. On a tenté de s’arrêter aux bords de la route pour dormir un peu, et bien entendu c’est là qu’un camion nous fait des appels de phares et tourne autour de nous ! Bon c’est décidé on continue à rouler, à tour de rôle, on dormira plus tard. Tant et si bien que l’on arrive à la frontière vers minuit. Le passage entre le Botswana et la Namibie se fait sans problème. Les douaniers nous indiquent même un petit camping juste après la frontière. Génial on va enfin pouvoir dormir un peu…

 

Le lendemain nous arrivons dans les temps sur Windhoek où nous rendons le 4x4. Un petit tour au marché artisanal de la ville et quelques heures plus tard nous sommes dans l’avion pour Cape Town, où vont s’achever dans quelques jours nos 17 mois de trip autour du monde…

 

Toutes les photos du Botswana ICI

 

051 Botswana 075 Botswana 082 Botswana

 

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